Rien ne freine le succès des parcs d’attractions
Malgré plusieurs accidents, dont un à Europa-Park en Allemagne et un autre dans une fête foraine au Cap d'Agde, les parcs se dirigent vers une année record. Plusieurs blessés légers ont été recensés après l'effondrement d'une scène en plein spectacle. Lundi, Europa-Park a suscité une vive inquiétude chez ses visiteurs en pleine saison estivale. Situé à Rust en Allemagne, près de la frontière française, ce parc d'attractions avait déjà été touché mi-juin par un spectaculaire incendie dans un local technique. Plusieurs centaines de pompiers avaient été mobilisés et 25 000 visiteurs évacués.
En dépit de ces incidents survenus à deux mois d'intervalle, la fréquentation des parcs demeure en hausse. «Nous représentons l'ensemble des parcs d'attractions en France. Aucun n'a signalé la moindre inquiétude de la part de ses visiteurs», a déclaré Arnaud Bennet, président du Syndicat national des espaces de loisirs, d'attractions et culturels (SNELAC), également à la tête du parc d'attractions et animalier Le Pal. Selon lui, l'accident a été provoqué par une structure éphémère, non utilisée en France. Les attractions respectent les normes européennes et sont hautement sécurisées, avec des protocoles de maintenance rigoureux. L'an dernier, le secteur a accueilli 70 millions de visiteurs. Cette année, il en compte déjà 50 millions. Les clients continueraient d'affluer s'ils étaient inquiets.
Le secteur des parcs d'attractions en France est florissant, avec plus de 200 parcs proposant une variété d'expériences, des géants comme Disneyland - de loin le plus grand - en passant par le parc Astérix, le Futuroscope et le Puy du Fou. Cette dynamique est alimentée par des investissements constants pour renouveler les expériences et lancer de nouvelles attractions. Il répond également au besoin d'évasion des visiteurs dans un monde anxiogène. Principalement constituée de familles, la clientèle passe une journée ou quelques jours dans ces parcs en fonction de leur budget. Même en période d'inflation, le parc d'attractions reste une dépense de plaisir qu'ils ne sont pas prêts à sacrifier.